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saint françois d’assises - Page 2

  • BRAINSTORMING A L’ASSEMBLEE PAROISSIALE ANNUELLE DE VANVES

    Les paroisses de Vanves ont tenues une assemblée paroissiale samedi dernier à Saint Remy sur le théme « ensemble pour une mission » afin deprendre le temps de réfléchir et detravailler sur les grandes axes de la vie paroissiale pour les mois et les années à venir, en réalisant des choses tout de suite et en prenant le temps pour d’autres. Le pére Bertrand Auville a commencé par un constat : » 1000 vanvéens viennent régulièrement à la messe sur 28 000 habitants. C’est assez peu ! Mais 1000 personne chaque week-end qui entendent la même parole, et communient, c’est une véritable force, c’est une minorité agissante » a-t-il fait remarqué en rappelant qu’il y a une paroisse, un curé, une équipe d’animation pastorale, un diacre, un prêtre en retraite, deux séminaristes, une aumônerie, des congrégations…. Et une géographie qui impose certaines choses avec ces deux églises l’une sur le Plateau, en haut, l’autre dans le centre ancien, en bas.

    Il les a donc invité à veiller à l’unité en interne de la communauté paroissiale et en externe en rappelant que la vie chrétienne repose sur 3 grands axes « Annoncer, Célébrer, et Parler » sur lesquels il a fait plancher des petits groupes de travail. Il est ressorti plusieurs propositions comme l’organisation d’un synode paroissial, d’un accueil loisirs catho, l’organisation de processions pour rendre l’église plus visible, d’un chemin de croix à l’extérieur, d’une grande messe par an avec toute la communauté paroissiale en plein air dans un grand espace (comme le PMS A.Roche) – « je célébrerais portes ouvertes avec beaucoup de cloches » a promis le pére curé - une messe expliquée aux nuls « parce que beaucoup méconnaise vraiment la liturgie », la publication sur le site internet des paroisses de Vanves des homélies du curé et des prêtre. Manifestement beaucoup de ses paroissiens s’interrogent pour savoir « comment faire pour exprimer des signes extérieurs car on est trop dans nos murs », pour que les deux paroisses se mélangent un peu plus. « On commence à se connaître, ce qui était moins le cas auparavant », peut être grâce à ces cafés-gateaux aux sorties de la messe à Saint Françoiss que certains voudraient organiser à Saint Remy, et qui est une des caractéristiques des paroisses vanvéennes.

  • UNE SEMAINE A VANVES D’ENTR’LES DEUX FÊTES

    NOEL : Les vanvéens qui étaient restés à Vanves, ont pu profiter finalement d’une semaine pratiquement printanière entre Noël et la Saint Sylvestre, certains s’inquiétant tout de même de voir la végétation reprendre sur leur balcon ou leur jardin, alors que d’autres profitaient de la disponibilité des courts de tennis en terre battue généralement fermés à cette époque, ou des terrasses de café comme au Tout Va Mieux ou au Relais de Vanvres. Occasion d’oublier un peu cette menace qui pése au dessus de nos têtes après les attentats du 13 Novembre qui sont encore dans les esprits. L’Etat d’urgence était visible avec ses militaires présents durant les messes de Noël notamment aux abords de l’église Saint Remy, ou dans les propos des prêtres célébrant la nuit de Noël notamment chez les bénédictines où les fidéles avaient été accueillis par la mére supérieure, sœur Marie Madeleine, le 24 au soir, qui veillait ainsi à la sécurité de tous et de son prieuré.Ce qui n’empêchait pas la convivialité puisque les participants ont été invités à partager un bol de chocolat et un morceau de brioche après la messe de minuit. Mais une semaine plus tard, pas de militaire devant les édifices religieux, certes moins fréquentés, mais tout aussi exposés après une intervention présidentielle expliquant que des attentats sont déjoués régulièrement.

    SAINT SYLVESTRE : Saviez-vous qu’une fête corporative s’est déroulée durant la nuit de la Saint Sylvestre, pendant de très longues années à Vanves : La « fête des petits pains ». Elle avait été instauré par les blanchisseurs de Vanves jusqu’en 1911. Elle s’arrêta à la première gréve des ouvriers-blanchisseurs « En raison des fêtes du jour de l’an, quantité de blanchisseurs travaillaient cettte nuit-là jusqu’à l’heure tant attendue de l’arrivée du marchand. Le patron faisait alors un important achat de petits pains qu’il arrosait d’un vin délicieux et tous ensemble au milieu de ces agapes toutes empreintes de joie, patrons et ouvriers, tout en s’embrassant de bons cœur, se souhaitaient la bonne année, et chacun s’en retournait à son logis, charmé de ces bons passés pour ainsi dire en famille » selon Jean Minard dans un article paru en 1909 dans « Le Clocher de Vanves ».

    REVEILLON : Parmi les réveillons organisés à Vanves deux ont retenus l’attention : Tout d’abord celui de Saint François organisé pour ceux qui étaient seuls ce soir là : « Grand moment convivial qui a réuni une quarantaine de personnes à Saint François d'Assise. Depuis 4 ans ce traditionnel réveillon improvisé puisqu'on ne sait pas qui va venir...ce qui constituera le dîner et comment se déroulera la soirée. Cela permet à des personnes seules ou n'ayant rien prévu de se retrouver à Saint François pour passer un bon moment se retrouver ou faire connaissance. Cette année un délicieux dîner aux champagnes et autres vins a eu son apothéose à minuit avec cotillons et serpentins à l'instigation d'un jeune père de famille pour la plus grande joie des petits et des grands. Et ce fut une belle réussite grâce à la participation et à l'investissement de tous » témoigne Blandine Maury, l’organisatrice avec son époux, de cette soirée. Ensuite la soirée roumaine du Tout Va Mieux avec chants et musique tziganes en présence de l’ambassadeur de Roumanie en France

  • RENCONTRE AVEC BERTRAND AUVILLE, NOUVEAU CURE DE VANVES : « C’est mon 2éme poste de curé, ma 3éme paroisse »

    « Me voici curé de Vanves ! » écrivait le pére Bertrand Auville dans le numéro de « Sel et Lumière » de Rentrée voilà presque un mois. Il succède au pére Vincent Hautecoeur et sera installé officiellement Dimanche par Mgr Aupetit, Evêque du diocèse des Hauts de Seine, lors de la messe à Saint Remy à 10H30. Ce soir, il donnera à Saint François une conférence sur « cette église que j’aime » à 18H, célébrera à 19H les Vêpres solennelles de la fête de Saint François qi se clôturera par un buffet partagé. A cette occasion, le blog Vanves Au Quotidien a rencontré le père curé Bertrand Auville

    Vanves au Quotidien - A la différence de votre prédécesseur pour qui c’était son premier poste n’arrivez-vous pas déjà avec  une expérience dans cette fonction de curé ?

    Bertrand Auville : « Je suis prêtre depuis 15 ans. La première année était consacrée aux études, l’Evêque m’ayant demandé de terminer une formation pour avoir une maîtrise de théologie. J’ai été ensuite vicaire à Montrouge et aumônier de lycée en parallèle pendant 6 ans, puis curé à Garches pendant 8 ans avec deux autres responsabilités diocésaines  : La pastorale des jeunes adultes  (18-30 ans) avec groupes de prières, camps, pélerinages, rassemblements…et le service des vocations qui a une double fonction : accueillir les demandes de candidats au séminaire et discerner à travers des méthodes et des groupes d’accompagnements s’ils entrent ou pas ; et faire la promotion des vocations, ce qui suppose conférences prédications, dans des écoles, des paroisses…  C’est mon 2éme poste de curé, ma 3éme paroisse

    VAQ - En quoi vos expériences précédentes vous aideront dans cette nouvelle charge ?

    B.A : « Prêtre est un état et curé est un métier. Quand on est prêtre c’est un état de vie, mais il y a plusieurs « métiers » qu’on exerce : aumônier de lycée n’est pas la même chose qu’aumônier d’hôpital, prêtre au fin fonds d’une contrée pas chrétienne n’est pas la même chose qu’être curé à Versailles dans la paroisse du centre ville. Curé est donc un métier que j’ai déjà exercé et que je continue à exercer. En même temps, chaque paroisse a son histoire due à la sociologie des habitants, aux prêtres qui les ont marqués d’une manière ou d’une autre, aux engagements différents qui ont pu être pris au travers des décennies précédentes. On constate par expérience et parce qu’on s’y est préparé, que les paroisses ne sont pas interchangeables. La paroisse de Vanves a son histoire, Garches avait la sienne, le père Auville a son histoire, le père Hauttecoeur avait la sienne. 

    VAQ - Quelles sont les différences justement entre  Vanves et Garches ?

    B.A. : « Sociologiques car Garches fait partie des villes les plus bourgeoises des Hauts de Seine, dans cette espèce de couronne d’or constituée par  Marnes La Coquette, Vaucresson, Ville d’Avray. A Garches, ce sont des capitaines d’industries, des patrons de salles de traidings,  une bourgeoisie d’affaires plutôt qu’à l’ancienne comme à Versailles qui n’est pas très loin. Vanves est une ville plus mêlée, quoique le prix de l’immobilier faisant la loi, il y a une tendance à l’embourgeoisement comme beaucoup de villes de notre département. Mais à Vanves, nous jouxtons Paris, et il y a un bien plus grand turn-over de population que dans des villes comme Garches, où ses habitants s’installent pour dix ans. A Vanves, un jeune couple, ce qui est souvent le cas, y demeure 2 à 3 ans car il vient du 15éme et franchisse le Périph avec un enfant, pour aller ensuite plus loin lorsqu’ils en a d’autres. Pour la construction d’une vie paroissiale, c’est un élément à prendre en compte. On ne fait pas le même travail avec des gens qui sont là pour 2 ans que pour 10 ans.

    VAQ – Avez-vous ressenti déjà l’aspect convivial propre à la paroisse de Vanves ?

    B.A. : « Je trouve, peut être par rapport à d’autres paroisses, qu’à peu prés, toutes les personnes qui pratiquent, ont une activité quelle qu’elle soit dans un groupe, un service, un mouvement…  Ce qui est peut être plus marquant que dans une autre paroisse où il y a davantage de « consommateurs » d’activités paroissiales. Mais toute médaille va un revers : des activités tout azimuth se développent, quite à être très proches ou similaires. Peut être faudrait il que les adhérents à ses différents services et groupes se connaissent, arrivent à faire connaître ce qu’ils font avant d’imaginer créer quelque chose de nouveau

    VAQ- A peine arrivé, certains paroissiens s’inquiètent de ne pas avoir un curé à plein temps  ?

    B.A. : «Curé on l’est à plein temps. Je ne suis pas moins curé quand je suis en vacances que lorsque je suis ici. Le curé est comme le père de famille ! Il est celui qui prend soin de ceux qui lui sont confiés. Que des enfants soient à ses côtés, ou éloignés en colonie de vacances, il n’en reste pas moins père de famille. Comme le curé qui est en charge d’âme, de ceux qui lui sont confiés, c'est-à-dire ses ouailles. Il se trouve que l’évêque m’a confié deux autres missions qui font que je ne serais pas à plein temps à Vanves pour les activités strictement paroissiales. 

    VAQ - Quelles sont ses missions que vous a confiées Mgr Aupetit ?

    B.A. : « C’est le service des vocations pour une année, et un service nouveau que nous essayons de créer en ce moment de relations entre l’église et le monde politique  Nous avons 3 axes principaux : Tout d’abord s’occuper des élus chrétiens depuis les conseillers municipaux jusqu’aux députés … pratiquant, engagés en politique et dans l’église. L’idée est d’assurer une aumônerie, un coaching pour employer un mot plus moderne, de ses élus chrétiens, à leur demande, d’avoir des groupes de réflexions, relire leur pratique, suivre quelques formations concrètes. Ensuite, prendre acte que l’église sur un certain nombre de sujets sociétaux, travaille, réfléchit et produit des réflexions souvent pertinentes.  Enfin, faire se connaître et se rencontrer les acteurs de la vie chrétienne et les acteurs de la vie politique, ce qui passera par l’organisation peut être une fois par mois, d’un petit déjeuner avec 2 ou 3 élus, 2 ou 3 prêtres ou responsables d’églises, pas toujours les mêmes, un conférencier… pour apprendre à réfléchir ensemble,  à se connaître et à se dédiaboliser.

    VAQ – Le Pape François a beaucoup  incité  à aller dans les périphéries !  Qu’est-ce que signifie les périphéries pour Vanves ?

    B.A. : « Il me semble que ce qui doit présider à mon action, est de considérer la paroisse comme un centre avec des cercles concentriques qui gravitent autour. Le centre est le Christ qui réunit ses disciplines pour les nourrir de son eucharistie et de sa parole. C’est le noyau dur des chrétiens pratiquants et engagés ou militants. Ce noyau dur, comme c’était le cas des apôtres, est fait pour être envoyé vers les périphéries. C’est le rayonnement missionnaire que la paroisse doit avoir. Elle ne peut s’en extraire, se contentant de « faire vivre le cheptel ». Il faut se demander quelles sont nos capacités, nos moyens et les périphéries qui existent et qui ne sont pas forcément les mêmes partout. Il y a ainsi un second cercle avec les gens qui sont présents occasionnellement à Pâques, la Toussaint, Noël, pour un deuil, un mariage, un baptême, une première communion… et auquel il faut apporter un intérêt absolu.  Il y a enfin un ou plusieurs cercles de gens qui ne sont pas là du tout, soit parce qu’ils ne sont pas chrétiens, soit parce qu’ils ont une autre confession… Et là, il faut trouver les moyens de les rejoindre parce que notre foi ne peut pas, ne pas nous pousser vers eux. Ce qui passe par des actions caritatives, mais aussi par une contribution à la réflexion sur l’écologie notamment, par une connaissance mutuelle, un regard différent  porté les uns sur les autres… 

    VAQ – Dans une paroisse comme Vanves, que peut on faire pour venir en aide aux Réfugiés en cette période ?

    B.A. : « Ce sujet est d’une complexité absolue !  j’ai souhaité tout d’abord qu’on ne se désintéresse pas du sujet évidemment. Ensuite que l’on travaille en partenariat avec la mairie – le maire a créé une cellule qui permettra le jour où il y aura quelque chose d’être prêt – et la paroisse apportera son concours comme elle le pourra à ce qui se fera. Ensuite l’évêque a créé une structure récemment pour essayer de voir ce que nous, chrétiens, nous pouvons faire. Il a dégagé une ligne de crédits et nommé un chargé de mission qui aura pour but de voir ce qui existe comme réalité dans certaines paroisses, de faire un partage des bonnes pratiques, et insuffler quelques initiatives. Je ne veux pas que l’on se lance, la fleur au fusil, et n’écoutant que son bon cœur, à faire tout et n’importe quoi. Je crains que ce ne soit pas efficace. On n’a pas les reins assez solide pour le faire, et qu’au final qu’il n’y ait qu’un coup d’épée dans l’eau éphémère. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait beaucoup de communication là dessus, mais on travaille, on se concerte avec la ville, le diocèse. J’ai reçu des propositions de paroissiens, mais il ne s’agit pas que de donner un logement, car il y a des questions d’accompagnement au niveau administratif, social, sanitaire… à organiser.